Le Kangchenjunga, Romano et moi
Cette histoire commence et nit sur le Kangchenjunga, troisième sommet le plus
haut de la Terre, l’un des plus dif ciles à gravir. Nous sommes en 2009.
Nives Meroi est en compétition avec deux autres alpinistes pour gagner le
titre de première femme à avoir conquis les quatorze 8000 de la planète.
Comme elle l’a toujours fait, elle aborde le Kangch, son douzième sommet, en
cordée avec son mari Romano et sans « compromis » : ni porteurs de haute
altitude, ni oxygène. Mais, à quelques centaines de mètres du sommet,
Romano ne se sent pas bien et s’arrête.
Que va faire Nives ? Poursuivre la conquête de ce sommet, comme beaucoup le
lui auraient suggéré ? Non, sans la moindre hésitation, elle abandonne la
course, incapable de laisser Romano attendre seul.Ainsi se conclut le premier
acte de ce récit. Suivront trois autres dans lesquels interviennent la
maladie, la complicité, la capacité d’attendre, la volonté de réagir.
Ce récit de Nives Meroi, célèbre alpiniste italienne, est une histoire
épique, une histoire d’alpinisme, mais aussi et surtout, une histoire d’amour
et d’accomplissement intérieur.